Woakass
de l’accueil d’urgence à l’autonomisation progressive de jeunes migrants
1__ Un collectif, deux associations complémentaires
2__ Des activités sources de rémunération et de rencontres
3__ Une idée venue d’une « bande de potes »
4__ L’association L’antre d’eux : des familles et une maison d’accueil pour des jeunes
5__ Des statuts inspirés de la Communauté Emmaüs
6__ Les défaillances de l’Etat dans la prise en charge de mineurs isolés
7__ Le fonctionnement de l’Aide sociale à l’enfance (ASE)
Huit fois sur dix, les jeunes migrants sont considérés comme « adultes » dans les DDAEOMI, le Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés.
Fréquemment, l’association Woakass fait appel de cette décision de justice. 80 % des jeunes qu’ils suivent sont finalement reconnus « mineurs » en appel, ce qui induit leur prise en charge par l’ASE. Ils peuvent alors être placés dans des familles d’accueil ou des foyers, mais se retrouvent le plus souvent dans des hôtels surchargés dans des zones commerciales isolées.
8__ Des initiatives nées de luttes communes
9__ Des ateliers de réparation de vélo
10__ Katia accueille chez elle des mineurs isolés
L’association RESF (Réseau Éducation Sans Frontières) d’Albi avait organisé un camping sauvage sur Albi pour montrer les conditions de vie des sans-abris. Pour Katia, c’est le déclic : elle crée alors avec une amie « L’antre d’eux ». Depuis, elle héberge chez elle de jeunes migrants dans un petit village du Tarn, le temps qu’ils retrouvent une forme d’autonomie : « Quand tu vois un gamin qui n’a personne, qui sait plus comment faire, tu te dis, ça pourrait être mon gosse ».